Après 2 semaines et demi de « travaux
forcés » dans le bled de El Cubinche, cap sur la capitale,
Quito, dont je pouvais observer l'étendue tous les soirs.
J'avais vu qu’il était difficile de
trouver une auberge à moins de 10-15$, mais finalement en
m'excentrant vers la place Foch, j'ai déniché le Discovery Quito
Hostal, à 8$/nuit, petit-déj inclus.
Pas loin de la place Foch, se situe le
« fameux » mercado artesanal de La Mariscal, où on peut
faire de bonnes affaires. Et comme je cherche un sac à dos en vue de
ma « Quilotoa loop » dans quelques jours - et là je regrette de pas avoir pris mon 30L Quechua... - autant y passer
sur ma route vers le centre historique.
Bon, on y trouve peut-être de
l’artisanat, mais c'est pas l’endroit le plus typique qui
existe : les 200 et quelques stands sont bien rangés les 1 à
côtés des autres, dans des renfoncements de 2 m sur 3...
Ensuite, je continue vers le sud, et
passe par un des nombreux parcs de la ville, El Ejido, où il
semblerait que les cyclistes se donnent rdv... Là aussi à l'entrée,
tu trouves quelques stands d'artisanat, dont les fameuses peintures
de Tigua, très colorées.
la Lucha Eterna et el Arco de la Circasania à l'entrée |
attention cyclistes! |
statue du presidente Ibarra |
A 10 minutes se situe le parque La
Alameda où cette fois c'est le pédalo qui règne. Et où on trouve
également l'observatoire, ainsi qu'un monument en l'honneur de la
Mission Géodésique Française de 1736 (tu sais celle qui s'est
plantée dans la détermination de la Mitad del Mundo)
gloire à nos savants français! |
Ensuite, vient une des mes visites
favorites de la journée, celle de la Basilica del voto nacional
Outre ses dimensions impressionnantes
et ses gargouilles originales – iguanes, tortues, toucans... - pour
2$ tu peux monter au sommet de la tour histoire d'avoir une vue à
360° sur la ciudad. Et en prime, un shot d'adrénaline vu les
échelles par lesquelles tu passes pour y accéder – si t'as le
vertige, méfi !
dominer la messe du dimanche, check! |
un peu raide |
au fond, au centre, el Panecillo |
gargouilles iguanes |
En tout cas, les quiteños pensent à
tout pour « chouchouter » les touristes : ascenseur
jusqu’au 2e – d'ailleurs ça fait plus cage d'escalier d'immeuble
que église sur cette partie – café (mais j'imagine pas le prix
des consos) et évidemment les boutiques souvenirs à chaque
extrémité du 2e étage.
Bref, après avoir bien profité de la
vue, direction le centro historico.
Le truc muy bacano c'est que le
dimanche la circu est interdite aux voitures sur l'axe Nord-Sud,
entre 8h et 14h. Seuls les trolleys et vélos peuvent circuler –
pour le coup l'expression « cycliste du dimanche » prend
tout son sens – donc mes poumons ne sont pas trop asphyxiés par
le trafic. Ce qui rendra mes déambulations plus agréables :)
et y a des agents pour surveiller que tout se passe bien |
Bon évidemment, tu croises un nombre
élevé d'iglesias et autres capillas à chaque coin de rue :
Je finis par arriver sur la Plaza de la Independencia, où siège le palais du
gouvernement notamment. Et où les quiteños aiment bien venir se
caler apparemment, vu la foule assise sur les bancs tout autour de la
place.
des fanatiques de Dios.... |
Bon, c'est pas tout mais après 3
bonnes heures de crapahutage, la faim se fait sentir. Je décide de
retourner dans un petit boui-boui à 100m de la Plaza, où pour 2,5$
j'ai eu un almuerzo complet (sopa – plato fuerte – jugo), alors
qu'aux alentours faut compter dans les 4$ pour le plat seul...
J'ai ensuite décidé de me mêler à
la foule qui transitait dans la Calle Chile, curieuse de voir où
tout ce monde se rendait... Et j'ai vite compris que c'était LA rue
commerçante, où les quiteños venaient faire leurs emplettes.
Et parmi les diverses tiendas et autres
supermercados (semblables à des souks), l'église de la Merced
évidemment. Et à quelques mètres de là, j'ai découvert un
nouveau petit boulot de rue : le service de pesage ! Mais
je sais pas si beaucoup de personnes osent se peser en pleine rue....
La Merced |
le souk sauce sudaméricaine :) |
Quelques rues plus loin, je déboule
sur la plaza San Francisco et son monastère :
Et toujours plus au sud, je passe par
une des plus vieilles rues de Quito, la Calle de La Ronda, où il y a pas mal de bars/restaus.
Même si j'ai pas mal zigzagué dans le
centro sans direction précise, j'avais quand même un objectif:
arriver à la colline El Panecillo, qui trône au milieu de la
ciudad, et d'où on peut encore observer toute son étendue.
Bon qui
dit colline dit montée, et je peux te dire que je les ai sentis les
escaliers surtout après tous ceux de la basilica le matin ^^
Il y a des bus si tu préfères, mais
je reste persuadée que la marche est un des meilleurs moyens pour
découvrir une ville :)
Cette colline tu peux pas vraiment la
manquer avec sa vierge d'aluminium de 41 mètres de haut, que tu peux
voir de presque partout à Quito - c'est un peu la Bonne Mère
quiteña ^^
oh Bonne Mère! |
Et pour 1$ tu peux monter à l'intérieur du monument pour dominer de nuevo la ville. Du coup, entre ça et la basilica, j'ai décidé que je ne ferai pas le teleferico, qui te permet d'accéder au Rucu Pichincha, le volcan qui surplombe Quito – et d'en faire l'ascension si t'es motivé – et d'avoir une vue plus globale sur la capitale. Mais je préfère garder mes 8$ pour autre chose, et en plus faut que tu y ailles un jour dégagé pour profiter de la vista. Et ça c'est difficile à prévoir... | ||||||
Quito d'un côté (celui d'où je viens) avec le Rucu Pichincha sur la gauche |
et de l'autre côté, vraiment très étendue comme ville |
et tu peux t'amuser à compter les plaques d'alu si tu veux ;) |
Bref, après cette ascension, je décide
de retourner à mon hostal, car ça fait déjà pas mal de bornes –
ça doit faire 7h que je déambule dans les rues - sans compter les
escaliers des monuments. Sachant que Quito se situe à 2800m, c'est
pas mal :) En plus, les voitures ont repris leurs droits, donc l'air
n'est plus si pur...
Teatro Nacional Sucre sur le chemin du retour |
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