Paraguay – Qispy passe en mode « cap sur Ushuaïa »

Ma Qispy elle est trop belle, mais pas très pratique pour transporter TOUTES mes affaires - je n'ai pas voulu investir dans un modèle avec mallettes déjà installées car je veux garder ma mochila et c'était plus cher aussi - et quand tu vois ce que transportent certains à moto, tu te dis que ce sera pas un problème! 

En changeant de mode de transport, j'ai dû acheter des affaires supplémentaires :
- tenue de cosmonaute - casque, veste, pantalon, gants- que j'ai sur moi, mais du coup plus de vêtements dans la mochila, 
- protection de pluie pour tenue de cosmonaute – non, la pluie ne m'arrêtera pas ! 
- camelbak de 2 litres pour ne pas me transformer en chameau 
- tente pour camper où je veux si je craque sur un beau paysage ( et apparemment option moins chère en Argentine et Chili); et en cas de souci technique avec Qispy, loin de toute zone peuplée à la tombée de la nuit (Maman, tranquila, c'est juste un exemple ) 
- et aussi, j'en ai jamais parlé je crois, mais sur la route je me suis acheté un ukulélé :) (ça date de la Bolivia quand même...) 

Le petit défi a été de savoir comment amarrer tout ça de manière solide (et facile , idéalement).... Francisco, le mécano-chef de Chacomer – où j'ai acheté la belle – m'a donc confectionné une parilla sur mesure ! Quelques sangles, et hop !

ça commence à prendre forme :)
Sauf qu'il fallait encore caler le bidon de 5l d'essence et la « caisse à outils »...

Des outils ?!
Et oui, il va bien falloir la chouchouter et l'entretenir Qispy si je veux qu'elle m'emmène le plus loin possible! Parce que je reste persuadée qu'aucune moto (jap' ou pas) n'est à l'épreuve des failles, et qu'en entretenant bien une bécane elle peut aller loin, trèèèèès loin – la plupart des paraguayos restent perplexes et doutent carrément de la faisabilité de mon projet... mais MOI j'y crois, c'est le plus important non ? :) 
Et puis en 17 mois sur le continent, j'ai vu des motos dans un état de décomposition avancé, mais qui continuent à rouler, alors !

Bref, voilà mes outils (que je compte bien garder après le voyage) et pièces de rechange: 

appelle-moi Jo la mécano! xD
Une liste détaillée - au cas où tu voudrais aussi te lancer un de ces jours ;)
- jeu de clés :10, 12 à 19, 24 
- clé Allen n°5 (comme Chanel, ouais) 
- clé à bougie
 - tournevis plat et cruciforme 
- une pince 
- paquet de serflex 
- filtre à combustible et tuyaux 
- patchs crevaison et colle 
- câble embrayage et embout 
- poignées de frein et d'embrayage 
- chambres à air avant et arrière 
- 2 bidons d'huile – c'est que des bidons de 1L, mais moi j'aurais besoin de recharger 1,2 litres à chaque fois
- une bougie (j'en aurai besoin de plus d'une!) 
- une ampoule de feu avant 
- un relais pour clignotants à LED 
- lubrifiant pour la chaîne 
- un spray anti-crevaison
- une « araignée » et des sangles pour bien arrimer mes affaires sur la parilla 
- un compresseur pour gonfler les roues n'importe où

Mais est-ce que je sais m'en servir au moins ? Parce que sinon ça sert à rien... Je t'admets qu'au moment de l'achat non ... mais maintenant OUI ! :D
J'ai toujours voulu connaître un peu de mécanique, c'est plus que l'occaz de m'y mettre ! Déjà Francisco m'a donné un rapide cours le lendemain de mon achat : en 1h30 je savais localiser les éléments principaux de la bête, ce que je n'ai jamais su pour ma Maya en 2 ans !
Et l'endroit où j'ai fait mes emplettes de pièces de rechange m'a aussi proposé de passer une demi-journée dans leur atelier pour bricoler directement ma Qispy et apprendre ce dont j'aurais besoin sur la route pour tenir jusqu'au prochain atelier – la moto est trèèèèès populaire en America del Sur, et en général tu trouveras toujours un taller de motos, même dans le plus petit bled paumé au milieu de nulle part :)

Après 4h les mains dans le cambouis auprès des mécanos, je sais que je peux :
- en cas de crevaison, démonter la roue avant/arrière, réparer la chambre à air avec un patch et remonter la roue – c'est pas si évident (surtout de remettre le pneu en place), et je suis bien contente d'avoir une idée de comment ça se fait, et je sais que je peux le faire, en galérant, mais je peux! 
- régler ma tension de chaîne et le jeu libre du frein arrière 
- changer le câble d'embrayage et régler le jeu libre de la poignée d'embrayage 
- changer les poignées d'embrayage/frein si besoin 
- changer le feu avant, le relais des clignotants

ultime photo avant d'avoir les mains trop crades
Après cette session mécano, j'ai dû compléter ma caisse à outils avec:
- un entonnoir pour recharger l'huile, 
- du scotch isolant parce que ça peut toujours servir dixit le mécano,
- et surtout tout pour changer la chambre en cas de crevaison : 
2 barretines pour sortir/remettre le pneu de/sur la jante, 
une lija pour « nettoyer » autour du trou avant d'apposer le patch, 
un marteau pour sortir/remettre l'axe des roues, 
un sacavalvula pour dégonfler la chambre à air entièrement pour la sortir plus facilement.

les petits derniers :)
Bon, ça fait pas de moi une mécanicienne pro, mais le jour où j'aurai un souci, je serai capable de me débrouiller : je pars l'esprit plus tranquille :)
Mais le secret sera de chouchouter la bête en changeant régulièrement l'huile moteur, la bougie et en vérifiant les tension/graissage de la chaîne. Et en étant à son écoute : avec tout ça, à moi les milliers de km !!!

Bon j'ai les outils, je sais m'en servir, et où je les mets maintenant ??? 
La parilla faite par Francisco est parfaite pour atteler mes mochilas+tente+ukulélé, mais les outils et le bidon ???
Cette fois je suis allée voir un herrero – Ronad d'Ochipinti... et non de Mcdonald (trop facile, mais avoue que tu y as pensé aussi!)- pour qu'il me fasse une autre grille avec 2 cajas et un support pour le bidon. Du coup Qispy elle ressemble plutôt à ça maintenant :

je pensais que ça ferait moche...
... mais en plus d'être pratique, c'est plutôt joli :)
Bon, j'ai plus de place pour un éventuel "sac de sable" car tout est fixé au châssis, et prend une bonne partie du siège passager. Donc tu auras besoin de ta propre moto quand tu viendras me rendre visite ;)

Pour info, si j'ai rien oublié, avec un budget initial total (hors tente et assurance) de 1755 € - ou 11 621 633 Gs : ras tas tas ! - je suis parée pour avaler des milliers de km, hiiiiiiiihaaaaaaaaaaaa :D

Dans le prochain post, je te montrerai ce que ça donne Qispy en mode « cap sur la Patagonia » chargée avec tout mon barda ;)

Voilà, départ pour l'aventure demain (dimanche 8/10/17), cap sur l'Argentine!!!
Je n'écrirai pas forcément plus souvent, mais je pense que j'aurai plus d'anecdotes à te raconter ;)

Paraguay – le pays du terere et de la chipa en 2 roues

Je t'avais écrit que pour moi le Paraguay semblait valoir le coup avec son propre véhicule ? Je le confirme ... mais en partie: à moto c'est un peu chiant, vu que c'est plat et tout droit ^^ 
Le rodage de Qispy aura été un bon prétexte pour (re)découvrir certains coins :)

Les 500 premiers kilomètres j'ai bougé autour d’Asunción, et j'ai fait le tour du lago Ypacarai, je suis allée vers Paraguari-Piribebuy (portion de route super sympa), et Emboscada/Nueva Colombia.

Pour faire 1000km en plus relativement rapidement, j'ai fait une super boucle avec Julyana, connue via Couchsurfing et qui a aussi une moto (et grâce à qui j'ai pu fêter mes 30 ans). 
 

Enfin, on comptait faire une super boucle – Asunción/San Cosme y Damian/Salto Cristal/Asunción - mais la météo en a voulu autrement.
Et finalement ce sera du Asuncion-SCyD-Yuty... puis chemin inverse ! Merci la pluie, qui nous a gâché le parcours et a inondé ma tente lors de sa 1ere utilisation. Et du coup, j'ai pas pris beaucoup de photos.
Mais bon, j'ai quand même fait une cure de chipas – chipaaaaaaaaaa!!!!! – et malgré le raté de l'expédition, je reste ultra motivée pour entreprendre l'aventure !

Pause chipa à Quiindy :)
en face du rio Parana, à quelques km de San Cosme y Damian
avant le déluge, ça paraissait si bien ....
Et puis j'ai appris que :
- la protection de pluie sera utile
il faudrait que je prévois une protection de pluie pour mes affaires aussi 
- c'est mieux si je peux monter la tente à l'abri... 
- avoir un plan B ou un itinéraire bis peut être utile (mais là c'est de la méga orga, et je vais pas trop m'en demander, hein ! ) 
- discuter avec les locaux c'est la meilleure chose à faire dès que t'en as l'occaz – grâce à eux, on n'est pas allées s'embourber dans la gadoue, et on a pu faire demi-tour à temps.

Outre mes virées moto, grâce à Jul, j'ai pu découvrir Chaco'i, à quelques minutes de barco en face d'Asuncion, mais tellement différent, le Paraguay rural.
En plus de la visite, c'est là que j'ai connu des personnes super sympas avec qui j'ai fêté mes 30 ans :D

la fine équipe de Chaco'i
Chaco'i, le Paraguay rural VS...
... Asuncion, le Paraguay ultra urbanisé
quand la nature reprend ses droits dans une ex fabrique de briques (je le fais pas exprès!)

Et j'ai aussi pu manger des asados muy ricos – je sais pas encore ce que valent les fameux asados argentinos, mais les paraguayos sont très bons :)

qui a dit que les hombres étaient indispensables pour réussir un asado?! ^^
Et voilà, je te confirme que même si c'est pas mon pays préféré – sauf pour la chipa et le terere (meilleure boisson au monde quand il fait chaud, je te jure!) – le Paraguay vaut le détour si as le temps lors de ton futur périple en Amérique du Sud. Mais à moto c'est chiant... ;)
Et je crois que je reviendrai pour enfin connaître le fameux Salto Cristal! Et montrer aux paraguayos que faire des milliers de km avec une Kenton, oui c'est possible :D

Paraguay - Mes débuts avec Qispy

Bon, comme je te dois pas mal de lecture après ce long silence, je vais te conter mes débuts avec Qispy.

Après 2-3 tours sur la « piste » de Chacomer - un truc digne des parcours vélo enfants dans les parcs - histoire de me familiariser avec la moto et prendre confiance – 2 ans sans piloter, et direct je me lance dans le trafic d’Asunción.... - c'est parti direction ma première gasolinera.
Je sais pas si on fait comme ça en France, mais ici, la moto neuve il te la laisse avec le minimum d'essence, juste histoire d'arriver au prochain ravitaillement... Mais à force de quelques calages répétés – j'arrivais pas à trouver le point mort au feu rouge - j'ai eu la joie de devoir pousser la moto, sur plusieurs centaines de mètres car plus d'essence - à l'époque je ne connaissais pas l'existence de la réserve :s
Je peux te dire qu'en tenue cosmonaute, sous le soleil, ça fatigue ! Mais au moins je me suis entraînée à la pousser !

Bref, une fois le plein fait – dans la colère, j'ai oublié de vérifier combien de litres le gars a chargé, et ça aurait pu m'épargner quelques nœuds au cerveau ultérieurement! - quelques km puis le compteur de vitesse se bloque à 0 km/h (j'ai déjà vu ça durant ce trip, mais sur des véhicules plus tellement neufs), et la jauge à essence à bien plus que « Full »... Bon, très bien, c'est là que tu penses « vive la marque sino-paraguayenne... » : du coup retour illico à Chacomer !
Au passage, j'ai pas de compte-tours...

Bref, compteur de vitesse réglé (difficile de vérifier à vrai dire), et la jauge essence aussi. Enfin plus ou moins : disons que j'ai compris que je ne pouvais pas vraiment me fier à elle :s
Plusieurs fois j'ai fait le plein pensant être dans le rouge - si je peux éviter l'épisode de la poussette, je préfère - mais le plein correspondait à 7-8 litres de chargés, pour un réservoir de 12 litres sur le papier. 
Et une fois j'ai même voulu pousser à un peu plus de 9 litres, et ça s'est mis à pisser par dessous le moteur, OK....Puis lors d'une virée de 3 jours, pour une même position de la jauge j'ai chargé 8,5 litres, 9,3 litres et 10,3 litres, logique!
Bon un peu beaucoup embêtant car j'aimerais connaître ma conso, et si c'est vraiment un 12 litres ! Parce que 8, 10 ou 12, c'est différent.

Je me disais que le meilleur moyen de avoir serait de rouler avec tout mon barda un jour jusqu'à ce que Qispy soit totalement à sec. Finalement c'est arrivé plus tôt que prévu, et au bout de « 300 » km ** (si seulement...) le moteur s'est arrêté. Cette fois, je savais qu'il y avait la réserve (ouf!), et j'ai bien regardé combien j'ai chargé : un peu plus de 12 litres, aleluia !

Maintenant le tout est de savoir combien je consomme... Et ça aussi c'est difficile à savoir, sachant que mon compteur kilométrique est faussé !
** Je me suis rendue compte que pour 1 km réel (en me fiant à des bornes kilométriques), Qispy compte 1,15 km à peu près. Bon c'est pas trop embêtant sur de courtes distances, mais pour le périple envisagé... Et avant de clamer haut et fort que j'aurais rouler 10000, 20000, 50000 km, faudra que je me méfie! Bref, je m'emballe - quoique...- et je le sais maintenant que mon compteur kilométrique n'est pas fiable !
Du coup, ma vraie conso, je la déterminerai lors de mon périple. Pour l'instant, j'ai évalué une autonomie de 265km, à vide à une moyenne de 70 km/h... A voir avec toutes mes affaires (cette fois j'aurais mes 5l de réserve).

Bref, des débuts un peu chaotiques mais rien de bien méchant. Peut-être qu'avec une jap' ce serait pas arrivé, mais bon j'ai envie d'y croire quand même. 
Et après quelques centaines de bornes, je suis déjà fan de ma Qispy : je me sens à l'aise, et je peux te dire que commencer par conduire dans Asunción, c'est une sacrée mise en jambe!


Paraguay – Qispy, la vraie raison de mon retour au pays de la chipa

Après plus de 2 mois de silence (sic!), je commencerai par te révéler pourquoi je suis réellement revenue au Paraguay... Elle s'appelle Qispy, et si on est amis sur facebook, tu sais déjà qui c'est; sinon je fais les présentations de suite :

Qispy
Et oui, Qispy c'est ma nouvelle complice de voyage, celle qui va m'emmener jusqu'au "bout du monde", et plus : je compte bien finir mon tour d'America del Sur sur sa selle!
Après 17 mois a sillonner les routes en bus, à quelques mois de mon arrivée en Patagonie – la Patagoniiiiiiiie !!!!! - j'ai fini par sauter le pas pour réaliser un rêve : celui de voyager à moto !

Pourquoi le Paraguay?
Ça semblait moins cher qu'en Ecuador ou Peru, et je ne pouvais plus entrer en Bolivie pour 2017 (atteint mon quota de 90 jours), et puis je repartirai de là où je m'étais arrêtée avant de rejoindre ma Môman.
Idéalement j'aurais voulu acheter une jap' (Yamaha, Honda, Suzuki) mais je voulais pas non plus trop investir. Alors je me sus rabattue sur la marque paraguayenne Kenton – moteur made in China, assemblage hecho en Paraguay – modèle Dakar 200 (200 cc donc), achetée chez Chacomer: une petite trail qui me semblait plus adaptée à ma taille et surtout aux routes que j'emprunterai !

oui, c'est bien à moi ça :D
Si tu te demandes (comme ma très chère Môman) « mais pourquoi elle a acheté une moto ???!!! ». Hmmm, parce que j'en avais envie, tiens ! Et :
- j'avais ce rêve en tête bien avant de quitter la France, quand je pensais aux routes de Patagonie: pouvoir rouler et m'arrêter où je veux, quand je veux, autant que je veux, ce qui n'aurait pas été possible en bus (ou en stop)...
- le bus c'est sympa, mais c'est pas si flexible et mais après 17 mois, je voulais un peu changer;
- outre les routes de Patagonie que je m'imagine (que j'idéalise ?), pas mal de fois j'ai pensé, en soupirant, dans le bus « qu'est ce qu j'aimerais avoir une moto, pour profiter de cette route et de ce paysage magnifique... » (surtout en Ecuador);
- ça me manquait : 2 ans après avoir vendu ma Maya  - oui, je donne toujours un nom à mes motos - et en croisant quelques viajeros à moto;
- enfin, parce que je me suis fait un auto-cadeau pour marquer mon passage à la décennie supérieure : 30 ans, ça se fête ! :D

Petite parenthèse : partie en étant vingtenaire, je reviendrai en étant trentenaire ! Et autant l'an dernier est à oublier, autant cette année j'ai pu célébrer mes 30 bougies comme il se doit, grâce à mes connaissances paraguayennes:
- avec quelques jours d'avance à Aregua grâce à Carmina : 



- avec un rico chipa guazu grâce à Mari et Rosanna : 

- avec quelques mojitos à Asuncion grâce à Julyana pour l'orga et Anto pour la casa:

salud!

Et sans oublier ce que m'ont envoyé mes amigos:

moi aussi je les aime mes amis!!!
Où en étais-je avec la moto?... 
Ah oui! Voyager à moto c'est pas juste faire quelques sorties par beau temps – ce que je faisais en France - donc il faut un peu plus d'organisation, et c’est pas mon fort ça !
Mais j'ai déjà établi un itinéraire grossier entre Asunción et Ushuaïa. Et même mieux: entre Asunción et le début de la Carretera Austral au Chili, j'ai défini mes différentes étapes, pour rouler entre 250-350 km par jour en moyenne, t'imagines ?! Je m’étonne moi même!
C'est évidemment sujet à modification selon les volontariats/couchsurfings que je trouverai, mais j'ai un fil conducteur :)

Qispy aussi a dû se mettre en mode « voyage au long cours », et cela fera l'objet d'un futur post.
Et je te parle rapidement des démarches administratives à faire pour pouvoir rouler hors Paraguay. Chacomer m'a fourni directement la chapa (la plaque) mais j'avais encore besoin de faire les démarches pour obtenir :
- cedula verde – équivalent de notre carte grise 
- habilitacion vehicular – un genre de vignette... 
- carta verde - une assurance internationale: j'ai galéré puisque n'étant pas paraguayenne, mais j'ai fini par trouver un truc qui me couvre en respo civile et accident** pendant 1 an pour Argentina, Chile, Brasil, Uruguay (parfait) et même Peru et Bolivia (hmmm, intéressant ça...). J'espère juste que ça correspond bien au fameux SOAPEX exigé dans certains pays...
** pour le vol : ils font pas car ce modèle se vole facilement : wtf ???!!!

Bref, j'ai 30 ans, toutes mes dents et une moto ! Et moi qui n'étais pas sure de passer par le Paraguay, au final j'en emmènerai un bout avec moi jusqu'à la fin du périple :)

gazzzzz! :)