Uruguay – Nettoyage de printemps entre Punta Ballena et Punta del Diablo

Si pendant 2 ans et demi, j'ai globalement échappé au ménage quand je passais par les hostales, cette fois le karma m'a rattrapé : ça a été ma mission principale pendant 1 bon mois ! De quoi m'enlever « l'envie » …. Pendant que la France s'approche de l'hiver, ici c'est l'inverse. Et donc sur la costa on prépare la temporada, et il faut remettre d'aplomb avant que les touristes ne débarquent. Et là, c'est les anfitriones Workaway qui sont contents du système !

Bon, je vais pas me plaindre, c'était pas si terrible juste aburrido, surtout vu les endroits où je suis restée. Comme annoncé précédemment mon appareil a décidé de me lâcher à Montevideo, et jusqu'à ce que Maman Noël arrive (dans une dizaine de jours au moment de commencer à rédiger ce post... elle est repartie y a 6 jours déjà ! jajaja), pas de photo.... Donc on va dire merci à notre ami Google, pour te donner un aperçu.

J'ai commencé par un hostel à Punta Ballena, que j'ai atteint en partie grâce à Ruben y Alejandra, a dedo **.
Hostel tenu par Martin, cocinero de base, et dont j'ai pu profiter du savoir faire. Ça a été le lieu où la limpieza a rythmé mes journées pour 2 semaines! A commencer par TOUT laver du bar-resto : 3 jours de vaisselle, heureusement j'aime plutôt ça.
Et ensuite les chambres, les baños, et la petite huerta (du désherbage quoi)! Et on a même rangé la bodega avec Manu, um chico brasileiro (maintenant tu vas avoir droit à quelques notions de portugais aussi ;) ), ou le cafoutch comme on dit à Marseille : l’endroit où tu stockes un peu tout et qui finit en grand bazar !
Je serai curieuse de voir combien de temps ça va rester net comme on l'a rendu...

Punta Ballena vue du ciel
avec Martin

Ensuite, j'ai mis le cap sur Punta Rubia, chez Sila y Jona qui construisent et améliorent sans cesse leur cabaña en bois, en recyclant/réutilisant/remettant à neuf : ça donne des idées ! El valle de la luna est un endroit reeee tranquilo, à 1km de la plage déserte, où je me rendais casi tous les matins avec ou sans los perros Sol, Frida y Cléo.
Même si je me suis tapée la limpieza profunda de la cocina pendant 2 jours, ça a plutôt été peinture/vernis ma mission principale :)

Punta Rubia vue depuis La Pedrera
avec Sila et Jona
Et j'ai pu réaliser de nouveau que c'est la playa, enfin plutôt l'oceano, qui aurait besoin d’une bonne limpieza, vu le nombre de déchets échoués chaque jour sur le sable. Et la fréquentation de la plage étant minime à cette période de l’année, c'est bien ce que ramènent les vagues : affolant, impressionnant, écœurant, attristant... y a pas de mots !
Juste histoire de poursuivre dans le thème, il se trouve qu'au même moment (oui, oui début novembre, hum hum ! xD ) Mr Mondialisation a publié 2 articles/courts métrages en relation, que je partage avec toi :


Ensuite, direction Punta del Diablo, chez Nacho, dueño d'1 resto et 4 cabañas. Étant parti travailler quelques mois à Ibiza, tu imagines ce que ça donne des maisons en bord de mer sans entretien et fermées pendant 6 mois ? Ah ben là aussi, j'ai donné dans l'huile de coude !!!!
Heureusement le paysage compensait, même si je n'a pas osé piquer une tête, l'eau n'étant pas si chaude.
J'ai connu un pueblo casi fantasma, mais apparemment pendant el verano il y a beaucoup de touristes; et j'avoue que même si je ne suis pas fan des foules, j'aimerais bien y dégoter un volontariat pour quelques semaines, pour passer la fin d'année :)  

playa de la viuda, Punta del Diablo
Après ces quelques semaines placées sous le signe de la limpieza profunda, je peux te dire que j'avais hâte que Maman Noël arrive. Moi aussi je vais me prendre des vacances bien méritées – parce que je te rappelle qu'un voyage, à coup de volontariats de surcroît, ce ne sont pas des vacances ;)
En attendant, j'ai pu commencer à relajarme en passant quelques jours dans la paisible Barra de Valizas, en couchsurfing chez Viviana.

avec Paul, un couchsurfer allemand et Viviana
Barra de Valizas vue du ciel
Pour plus de praticité quand j'irai chercher ma môman à l'aéroport, j'ai décidé d'aller laisser mi mochila grande à Colonia, au Celestino. Du coup, je me retraverserai toute la costa uruguaya, en faisant un stop couchsurfing chez Nico et Virginia à Las Toscas, près d'Atlantida.
Couchsurfing qui m'a permis de rouler et dormir dans un combi VW pour la première fois de ma vie - et qui m'a donné très envie de tenter l'expérience pour un road trip... avant que l'essence n'atteigne le prix de l'or!
Combi avec lequel Nico et Virginia ont parcouru une partie du Brésil l'an dernier, avant de repartir pour de futures aventures dans quelques temps. 

Virginia et Nicolas
Puis je suis passée de nouveau chez Isabel et Francisco à Montevideo, avant de repasser en Argentina et d'aller rendre visite à Isabel que j'avais connue lors de la ceremonia à la Pachamama à Amaicha.

Isabel 

avec la Negra :D
** Une précision sur mon mode de transport en Uruguay durant ces 2,5 mois : j'ai testé (et approuvé) la pratique du a dedo, autrement dit l'auto-stop :)
Plusieurs viajeros m'avaient dit qu'avec Chile et Argentina (que j’ai parcouru avec Qispy), l’Uruguay était un pays où ça marchait bastante bien. Et si au début de mon voyage je n'aurais pas osé me lancer, après toutes les rencontres lindas que j'ai faites et qui m'ont redonné foi en l’Humanité, j’ai décidé de sauter le pas. 

Et à part 1 bus pour sortir de Montevideo vers Atlantida, et 1 autre pour parcourir les derniers 50 km qui me séparaient de Colonia sous la pluie, tout le reste je l'ai fait a dedo, soit plus de 1000 km grâce à plus de 30 conducteurs :)
Et je comprends pourquoi quand on se lance dans cette aventure, c'est difficile de s'arrêter. Certes, l'aspect financier joue un rôle, mais plus que ça, les rencontres, encore et toujours, qu'on peut faire. Parfois sur moins de 5km, parfois pendant des dizaines ou centaines. Et puis, la vue qu'on a depuis la cabine d'un poids lourd c'est autre chose ! Malheureusement je n'ai pas de photos de tous mes bienfaiteurs, parce que l'appareil de mon celular est pourri... 

Une des plus marquantes est celle avec Bertrand, 81 ans et une énergie incroyable et qui n'a pas cessé de blaguer sur les 50 km que nous avons partagé :) Sans parler des conducteurs qui n'hésitent pas à faire un bon détour pour m'approcher au plus de ma destination ou que j'évite de me mouiller avec la pluie... Gracias Uruguay ! :D

Ruben et Alejandra qui m'ont emmené jusqu'à Punta Ballena
Pablo (Argentina) et Marcos (Brasil) qui m'ont emmené jusqu'au coeur de Montevideo