Le 20 janvier je quitte donc l’Uruguay
pour rejoindre ce qui sera le dernier pays de mon voyage (le numéro 9) : le
Brasiiiiiiiiillllllll !
Le passage de frontière s'est fait
nickel : j'ai pu atteindre la ville frontalière de Chuy grâce
à 6 voitures, puis côté brésilien le bus s'est occupé de tout
pour le visa; j’obtiens les 90 jours, j'ai donc jusqu'au 18 avril
pour profiter du pays de la samba et de la cachaça !!!!
premier pôr do sol em Brasil, depuis le bus :) |
Premier stop dans la ville de Pelotas
où j'ai un couchsurfing chez Alessandra. Malgré l'heure tardive
elle est venue me chercher à la station de bus avec sa Fusca du nom
de « Mujica ». Je me rappelle plus de quelle année, mais
elle roule et nous a emmené dans plusieurs coins !
Alessandra conduisant fièrement Mujica :) |
Mujica (du nom de l'ex-président uruguayen ;) ) |
J'ai pu constater que ces vieilles
voitures sont très populaires ici (tout comme les combi VW) :
on a assisté à un rassemblement, organisé par un gars ayant voyagé
dans plus de 17 pays du monde entier avec ! Ça donne des
idées....
obrigada Alessandra (e Mujica) :) |
avec quelques amies à elle, et un arc-en-ciel tombant sur la Lagoa dos patos |
Ensuite, j'ai mis le cap sur
Florianopolis/ilha Santa Catarina, ou Floripa pour les intimes,
connue comme « l’île de la magie et aux 40+ plages »,
pour mon premier WA dans un hostal à Lagoa de Conceiçao.
Floripa, la capitale (état Santa Catarina) la plus alphabétisée du Brésil en 2018 |
Petite parenthèse : sur une
aire de repos, voici ce que j'ai vu !
et j'ai pas vu de stickers du PSG, na! xD |
Bref, Floripa
donc, où en plus de melhorar meu portugues (j'espère...car
apparemment les argentinos – encore ! - aiment bien venir
passer leur été ici), je vais pouvoir randonner.
Mais c’était sans compter sur un
claquage ** au mollet droit que je me suis fait le premier jour!
Comment ? Je trottinais tranquille sur le sable de praia da
Galheta pour rentrer dans l'eau et juste quand j'ai pris appui
sur le pied droit y avait un « trou » dans le sable -
CLAC!
Bon faut dire qu'il état fragile le mollet : à La
Pedrera, alors que j'avais investi dans une tenue pour
jouer au basket (si si), j'ai pas pu car dès le premier match, le
mollet avait montré un signe de faiblesse et était resté
douloureux un moment...
** je ne suis pas experte, mais vu
l’intensité de la douleur immédiate, le « CLAC ! »
au moment de la blessure, et le méga hématome sorti au bout de 10
jours (donc blessure bien profonde), j'en suis arrivée à la
conclusion que c’était bien un claquage...
Bref, j'aurais bien voulu y retourner
en plus à cette praia da Galheta, bien plus tranquille que sa
voisine praia Mole : peut-être car c’est une plage nudiste
(mais les « textiles » sont tolérés, c'est comme tu
préfères). Mais comme il fallait un peu marcher pour y accéder - le jour du claquage, les 15minutes nécessaires pour aller jusque praia Mole se sont transformées en 1h!!!!! - j'
ai préféré aller voir d'autres recoins quand mon mollet me l'a
permis. Du coup merci Google pour la photo :
praia da Galheta (Google) |
Et conséquence de ce claquage:
pendant 2 semaines, dont 1 à vraiment souffrir, je suis quasi pas
sortie de l'hostal, gé-nial... Heureusement j’avais le turno à la
recepçao, qui demande de pas trop bouger – j'ai au moins pu
pratiquer mon brésilien, avec les clients nationaux.
Au bout de 5 jours j'ai voulu aller
acheter quelques trucs à la pharmacie, et j'ai battu tous les
records de vitesse : 1h pour faire 2km !!!!
T'as compris que toutes les randos que
je comptais faire, c’était foutu ! Parce que moi je suis pas
du tout fan d'aller à la plage pour bronzer cramer
... et donc là ça a été un enseignement (supplémentaire) de la
patience !Zennnnnnnnn......
Bref, à force de massages avec crème
arnica/cataplasmes argile/mental positif (et oui, ça joue beaucoup),
j'ai commencé à me sentir mieux, et au bout de 2 semaines, j'ai pu
marcher jusqu’à Barra de Lagoa (8km), pour aller voir le centre de
visiteurs du Projeto TAMAR, qui sauve les tortues de mer (il y a
plusieurs centres dans le pays).
on est parties d'en face |
la lagoa da Conceiçao |
Même si ça fait un peu zoo avec les
quelques tortues élevées en captivité (car pas aptes pour être
relâchées) pour sensibiliser les visiteurs, c'était intéressant, et m'a confirmé que les tortues
sont géniales (jajaja) ! La Pachamama elle fait vraiment les
choses bien, de la pure ingénierie ces petites bêtes !
Et petite surprise qui a eu le don
d'irriter Élise, qui m'a accompagnée: un des sponsors officiel
n'est autre que Petrobras, le Total brésilien en gros... Et c'était
bien affiché de partout ! En fin de visite guidée (en
portugais, dont j'ai capté une très bonne partie), j'ai posé la
question si ça ne les dérageait pas de dépendre entre autre
de Petrobras ????!!!!
Réponse : c'est une loi qui
oblige les entreprises pollueuses à financer des projets écolos, si
j'ai bien compris (on devrait prendre exemple, tiens !), mais eux
aimeraient être indépendants dès que possible.
Après TAMAR, direction a praia de
Barra de Lagoa pour se rafraîchir, enfin plutôt praia Mozambique à
200m : les gens s’agglutinent sur quelques dizaines de mètres,
alors qu'une plage déserte est à 200 m !!!
à notre gauche, praia Mozambique... |
à droite, praia Barra de lagoa! tu choisis quoi? |
Et on a même trouvé un coin d'ombre
pour le plus grand bonheur de ma peau ! Parce qu'ici il tape
fort le soleil.
Mon mollet allant mieux, pour mon jour
de libre, j'ai voulu aller loiiiiin de Lagoa de Conceiçao, et
m'aventurer dans le sud de l'île, apparemment moins touristique. Je
pensais aller jusque praia Matadeiro, mais finalement, en marchant un
peu, bien tranquillement, j'ai débarqué sur une petite plage peu
fréquentée (max 15 personnes), à l’eau chaude, calme et avec de
l'ombre: praia do Saquinho, qui justifie les 1h30 de bus ! :D
Pantano do Sul, terminal du bus |
praia da Solidao |
Solidao et Pantano do Sul vues depuis le sentier |
elle se cache bien! |
praia do Saquinho, mon petit paradis! :) |
La douleur étant moindre chaque jour,
au bout de quasi 3 semaines, j'ai même fait une vraie rando, menant
à Lagoinha do Leste dans le sud de l’île (encore) – une des
stars de Floripa avec son rocher dans le vide, idéal pour prendre LE
selfie (mais nous n'y sommes pas allées : la vue de l’autre
coté était déjà bien sympa).
entre quasi jungle et.... |
... côte escarpée digne de l'Irlande! |
on s'approche! (photo Guga) |
J'y suis allée avec Guga, une autre
voluntaria - 20 ans et ayant déjà 2 ans de voyage à son actif !
- et malgré le temps nuageux (mais idéal pour randonner sans
cramer), on a beaucoup aimé; même le lever du jour était
joli.
6h15, praia do Matadeiro dort encore..... |
6h40, praia do Matadeiro se réveille :) |
10h, on contemple enfin la beauté de Lagoinha :) |
Bien qu'accessible via rando ou bateau
uniquement, on a croisé pas mal de campeurs et autres turistas venus
pour la journée... mais ça n'a pas gâché la baignade dans la
lagune située derrière les dunes, avec en cadeau une session spa
par ces petits poissons qui se nourrissent des peux mortes :)
Au retour, Guga m'a initiée au fameux
açaï, auquel elle est accro (et ça peut se comprendre), un sorbet à
base d'un fruit, d'apparence genre myrtille, typique de la région
Amazone du pays. Je prendrai une photo une autre fois, car je compte
bien faire une cure avant de rentrer en France :)
La veille de mon départ, l'hostal
organisant une virée à Guarda do Embau, j'ai pu aller découvrir ce
lieu apparemment immanquable - une des 10 plus belles plages du
Brésil ...- Bon, c'est vrai que c'est beau, mais c’était
pas non plus « exceptionnel... Non, je suis pas blasée, mais
faire 80km pour ça... je préfère praia do Saquinho !
praia do Joaquim Martins, déjà plus tranquille |
Et voilà, premier volontariat au
Brésil, pas le meilleur pour diverses raisons (le claquage en fut
une, mais pas que), mais j'y ai rencontré des gens sympas, dont 3 autres
volontaires avec qui le courant est très bien passé:
avec Jade (UK), Guga (Argentina), Aida (Mexico): world girl power! :D |
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allez laisse un ptit comm !